M. LHOMME, président du Conseil d’administration du Chep a reçu la médaille de Chevalier de l’ordre du mérite agricole ce jeudi 17 novembre 2011 au CHEP des mains de M. THOMAS, en présence de sa famille et de nombreuses personnalités. Cette cérémonie, dont le secret fût bien gardé, a surpris et ému M. LHOMME.
Le discours prononcé par M. MICHEL a souligné « sa passion pour son métier d’entrepreneur du paysage, son engouement pour la formation des jeunes et pour la transmission du savoir », gages de la réussite du CHEP. Cet honneur vient aussi récompenser son investissement exceptionnel durant 3 ans pour sortir l’établissement de la crise financière. Aujourd’hui en plein renouveau, le CHEP a su remercier l’un de ses plus ardents défenseurs.
Une quarantaine de personnes était présente pour l’événement dont :
– M. Hervé PLANCHENAULT, vice-Président du Conseil général des Yvelines et maire de Montfort l’Amaury,
– M. Hervé BIZARD directeur de l’UNREP (l’UNION NATIONALE RURALE d’EDUCATION et de PROMOTION),
– M. Joseph LE FOLL, Maire du Tremblay-sur-Mauldre,
– M. Christian THOMAS, agriculteur au Tremblay-sur-Mauldre,
– M. Laurent MICHEL, vice-président du CHEP,
– M. Jean-Pierre LORY, Directeur du CHEP,
– Mme Martine LEROY et Mme Valérie BARLET, représentantes du personnel.
M. Didier FISCHER, conseiller régional et membre du Conseil d’administration ainsi que M. Alain BARATON, jardinier en chef du Parc de Versailles et ancien élève du CHEP s’étaient excusés de ne pouvoir assister à la cérémonie.
Une cérémonie haute en couleur comme en témoigne le discours très « horticole » prononcé par M. Laurent MICHEL, vice-président du CHEP.
« Cher Président, chers administrateurs, chers membres de l’association du CHEP,
Nous voici réunis aujourd’hui, pour un Conseil d’Administration un peu exceptionnel.
En effet, comme nous avons pu le voir, l’avenir de l’école semble un peu plus clair qu’il y a quelques saisons.
Ces résultats sont le fruit du travail d’une équipe présidée par Patrick LHOMME depuis 2008, et de sa passion pour son métier d’entrepreneur du paysage, son engouement pour la formation des jeunes et pour la transmission du savoir.
Sans cet engagement fondé sur ces 3 valeurs, qui sont également celles du CHEP, rien n’eut été possible.
Dès sa prise de fonction en 2008, un audit sans concession a été fait et a mis en évidence les problèmes à régler. Aussitôt, des décisions importantes ont été prises afin de redonner à cette école de vraies perspectives, élagage des branches abîmées, sarclage des budgets, mais aussi semis de bonnes graines.
Ce ne fut pas simple, mais ce n’était pas la fin des haricots. Après l’écriture de nombreuses feuilles de choux, aux politiques et autres décideurs, et quelquefois aux médias, il fallait trouver quelques patates au moment ou l’Etat dans sa globalité n’a plus un radis dans son panier.
Malgré cela, et sans carotte aucune, tout le monde a joué le jeu et a fait confiance à ce projet, sans en faire de salade, et ceux qui n’y croyaient pas ont été priés d’aller s’occuper de leurs oignons.
A force de ramener notre fraise, nous ne nous sommes pas retrouvés marrons, et avons pu récupérer quelques cerises, quelquefois, avec l’aide d’un avocat, car certains avaient tendance à se moquer de notre poire.
Nous autres, jardiniers, savons que les arbres ne montent pas au ciel et qu’il faut travailler la terre pour obtenir de bonnes récoltes, et pour cela, l’ensemble du personnel du CHEP, dirigé par Jean-Pierre a pris le relais pour que nos jeunes soient mûrs pour continuer à défendre nos valeurs et notre si beau métier.
Alors, comme tout le monde a retrouvé la pêche, et que notre Président, tout jeune retraité ne porte pas de lentilles, nous voilà réuni ce jour pour remettre le poireau, légume de saison qui s’accommode parfaitement au beaujolais nouveau, à notre Président. En bon épicurien, il a trouvé le moyen de choisir sa date !
Tout ceci est le fruit de la passion, d’un homme et d’une équipe, et je le remercie très sincèrement pour son travail et sa bonne humeur.
Merci à tous de votre confiance.«