Un témoignage autobiographique drôle et féroce sur un sujet bouleversant :
son exil forcé depuis l’Afrique vers la Belgique.
Communiqué de presse de http://www.creadiffusion.net/spectacles/un-fou-noir-au-pays-des-blancs/ :
« Ce spectacle relate non seulement son incroyable voyage, mais aussi les difficultés qu’il a pu traverser en arrivant en Europe. Humaines et nuancées, les paroles de Pie Tshibanda nous touchent au plus profond de nous-même. Elles mettent en évidence, avec un humour acerbe et une intelligence raffinée, le regard que nous portons parfois sur ceux que nous ne connaissons pas, la méfiance que nous inspire la différence.
Ce spectacle est une médication douce à prescrire contre l’intolérance et l’étroitesse d’esprit.
Pie Tshibanda est né en 1951 dans la région du Katanga en République Démocratique du Congo. En 1995, une épuration éthnique éclate. Psychologue, écrivain, auteur d’une dizaine de livres, Pie Tshibanda estime alors devoir dénoncer les massacres dont il est le témoin. Il devient rapidement un « témoin gênant », et n’a finalement d’autre choix que de quitter son pays.
Dès son arrivée en Europe, on le tutoie, on le fouille, on met en doute ses diplômes… Il comprend à cet instant, qu’en franchissant la frontière belge, il n’est plus l’intellectuel estimé qu’il était auparavant. Il est désormais « un étranger » qui va devoir trouver sa place et faire ses preuves. »
Raphael CHESNEAU : « J’ai pensé que le spectacle était très instructif et nous sort de notre confort de vie et nous donne une baffe qui nous met face à la réalité. Ce témoignage est émouvant et la bonne humeur de Pie nous fait rire. Un spectacle enrichissant et amusant, j’ai adoré.
Le spectacle est un dialogue avec le public même si le public était assez timide. Certains volontaires ont pris la parole et nous ont donné leur point de vue de vie. Je les admire car il faut avoir du cran pour faire cela. »
Matyas DAUTIER : « Ce spectacle avait pour but de nous raconter la vie de Pie Tshibanda. (…) Son histoire est « horrible » même s’il s’en sort très bien. Sa vie est dure, cet homme est fort moralement. Je le respecte. Tout ce qu’il a pu nous dire était intéressant, émouvant et passionnant. Cela nous a fait réfléchir. Marco a un immense courage pour s’être levé pour nous raconter son enfance qui n’a pas été facile du tout. Un grand bravo pour lui ».
Marco TRANS-BERNI : « Je pense que cela permet de se rendre compte à quel point il y a beaucoup de différences dans le monde et c’est cela qui enrichit l’humanité. Je trouve personnellement ce spectacle utile car on se rend compte que dès qu’on est différent, on est tout le temps embêté. Peu importe la couleur de peau, même si malheureusement on est « black », on se fait quand même critiquer« .
Thomas TREBOZ : » Ce spectacle m’a bien plu. Ce témoignage était poignant et nous faisait comprendre avec tristesse, la réalité de la guerre dans son pays. Le spectacle parlait aussi de son arrivée à Bruxelles et de sa difficulté à s’intégrer. Son histoire était poignante et le fait d’avoir eu des avis extérieurs, en posant des questions au public et en donnant la parole, favorisait le partage.
J’irai me renseigner au cdi sur les livres qu’il a écrit et publié. »
Thomas MORONVAL : » Nous avons assisté à un sketch de Pie Tshibanda, originaire du Congo qui racontait sa vie au pays (Misère, malnutrition…) et de sa vie en Belgique. Ici, la vie n’est pas toujours meilleure car il est confronté au racisme (difficulté à trouver un logement, du travail…). Le sketch était à la fois humoristique et tragique. ça m’a beaucoup plus car à la fin, il y avait un échange avec le public sur les questions du harcèlement, de la différence (couleur de peau, différence physique et handicap…). »
Merci à vous Monsieur Pie Tshibanda d’être venu délivrer
un message de tolérance et d’acception de l’autre